Concentration Futura 2006 (2)
La descente de Genolhac est en pente ...
bon sang, qu'ça penche !
L e lendemain, nous sacrifions d'abord à la traditionnelle photo qui nous permet de mesurer notre puissance celle d'un alignement toujours plus nombreux de Futura : 3 la première fois, 16 la seconde et 28 cette fois-ci, celle de Valentin n'ayant pas pris part à la fête pour cause de maquillage : son rimel avait un peu fondu...
La prochaine fois nous irons à Carnac.
Aligner 28 Futura, rangées par couleur, ce n'est pas facile, mais ça vaut la peine. Le nombre de photographes présents sur l'évènnement en témoigne.
En tout cas, il y eu quelques belles passes d'armes et crises de fou-rire avant d'arriver à un résultat à peu près probant.



Et puis le signal du départ est donné et nous quittons à regret le charmant village de Saint Joseph des Bancs pour notre second périple.
Nous suivons une étroite vallée, celle du Sandron qui nous conduit à AUBENAS via Saint Andéol et Vals les bains. Là, arrêt buffet pour les machines qui ont soif chez le concessionnaire Renault, dont les pompes sont ouvertes, puisqu’automatiques.Nous reprenons ensuite les grandes voies de communication vers le sud pour rattraper la D104 qui monte vers Les Vans et le col du Mas de l’Ayre. Nous traversons la forêt du même nom, où tantôt les hautes futaies et tantôt de superbes points de vue sur la vallée du Chassezac varient nos plaisirs de la découverte. Tout cela à travers des virolos serrés et déjà bien fréquentés à cette heure encore matinale qui nous valent le plaisir de quelques franches accélérations histoire de dégourdir les V60 de nos Futura.Quelques photos en haut du col et un arrêt bienvenu pour un regroupement massif et une pause bien méritée afin d’échanger quelques impressions, d’ouvrir une bonne bouteille (d’eau) car il fait déjà très chaud, ou de soulager quelques vessies que la crainte de perdre la piste de notre chef sioux, Hervé, avait condamnées à la continence.Nous entamons ensuite la descente vers Villefort et Genolhac, un bout de circuit routier que
nos hôtes nous font découvrir tambour battant. C’est le quart d’heure de folie où, sur une piste parfaite et viroleuse à souhaits nous pouvons ouvrir grand les gaz sans faire d’excès de vitesse en tout cas vis à vis de la réglementation, car les cale-pieds rasent le bitume et pour certains, ça frotte fort. J’avoue m’être fait un plaisir fou dans cette portion.D’autant que la remontée vers Portes, notre terminus, en passant par la Canebière (eh oui Madame, on l’a fait) n’est pas triste non plus. A l’arrivée, la banane est sur quasiment tous les visages, sauf peut être celui d’une ou deux passagères qui auraient souhaité plus de retenue de leur tendre et cher dont le plaisir, resté un peu incompris, était manifestement intense. Il suffisait de voir les yeux briller et d’entendre les propos volubiles (le passage par la Canebière peut-être) pour comprendre qu’il venait de se passer un grand moment d’histoire motocycliste.Merci qui ? Merci Hervé et Majo.
Cet épisode se devait d’être clôturé en fanfare et c’était la dernière surprise de notre équipée que ce repas dans un endroit somptueux, au bord d’une route ou les cyclos le disputaient aux motos, ombragé à souhait et pourtant dégagé pour une vue superbe sur les vallées en contrebas qui courent vers l’Ardèche. Orchestre il y eu donc, mémorable, mais qui, après les vocalises de certaines Futura, n’est pas apparue très en harmonie, si je peux oser cette remarque, ni avec le lieu ni avec l’humeur de nos chevalier du V60, la tête encore dans leur bulle remplie d’images pieuses : Bayliss, Capirossi et consorts (on évitera Biaggi pour ne pas fâcher Sandro).Ainsi se concluaient ces deux jours d’intense plaisir, magnifiés par le partage entre nous de ces émotions uniques autour d’une mécanique d’exception : car c’est bien la Futura qui nous rassemble.